Je suis faible
Parce que depuis que je suis née je suis nostalgique
(à 10 ans j'écoutais J. Brel parce que c'était vieux et que je trouvais ça mieux) ,
parce que je m'étais promis d'avancer,
de ne pas regarder derrière,
d'attaquer la Rentrée en regardant devant, et que je me surprends aujourd'hui à rêver sur mes vacances finies.
A regretter ces plongeons (façon de parler car je n'ai jamais réussi à propulser mon corps à 10 cm du sol tout en arquant le haut de ce même corps vers le bas) dans cette mer parfaitement tempérée (pour mon corps frileux) qui pendant 15 jours m'a si bien enveloppé de ses bienfaits, cette insouciance que l'on ressent quand on est loin de ses tracas quotidiens, cette légèreté que procure le rythme lent des vacances ponctué seulement par d'importants questionnements
(quelle plage ? quel restau ? quel indice solaire aujourd'hui ? quel maillot ?)
qui appellent des réponses savoureusement inintéressantes.
Oui, aujourd'hui je regrette cela. Mais comme je sais aussi m'auto-discipliner, je ne vais pas me rouler par terre pour y retourner. Je vais me concentrer. Pour positiver. Chercher et trouver ce que j'ai ici et que je n'avais pas la-bas.
Je cherche.
(...)
J'ai trouvé : du champagne !
Arthur Miller, tu me reçois, là ? Ou il faut que je t'appelle
pour te souffler l'idée pour ce soir ?
(...)
OK, je t'appelle ASAP.
*****
D'ailleurs en parlant de nostalgie ça me fait penser à une expo extra qui est finie depuis le 3 septembre LES TEMPS MODERNES dont je voulais vous parler pour vous présenter l'artiste Anne-Catherine Becker-Echivard qui s'amuse à mettre en scène des poissons dans des situations humaines. Résultat : coquace et désopilant.
La nostalgie du passé immédiat & La nostalgie anticipée
Grande protection
Si vous voulez découvrir ses oeuvres, c'est ici.