Quand le Chat est aussi un chien
{pour toi Juju, un feu d'artifice d'étoiles que tu aimes tant et qui peut-être,
dans la tourmente que tu traverses, te sont devenues moins lumineuses.
Mais elles sont toujours là, crois-moi}
En ce moment, je me fais des papillottes. Pour celles qui ne me connaissent pas, je précise que je parle de papillottes capillaires (celles qui me connaissent, quant à elles, auront immédiatement écarté l'éventualité que je puisse parler de papillottes culinaires compte tenu de mon degré de nullité en la matière).
Du coup, mes cheveux, d'ordinaire raides, sont bouclés. Ou plus exactement destructurés. Du grand n'importe quoi en somme mais j'aime bien.
Du coup, en ce moment, Arthur Miller m'appelle "Paf le chien". Vous le savez maintenant, Arthur Miller est plein d'humour.
La scène se passe dans le lit, lui sur le côté, me tournant le dos et essayant de se concentrer sur Millénium III, moi le titillant, l'embêtant, n'arrivant à m'endormir :
- "Dis Arthur Miller, et si Bla bla bla bla..."
- "D'accord, mais dors !"
- "D'accord Médor ?!"
Et là j'ai senti une grosse lame de fond m'envahir, un énorme spasme monter et je suis partie dans un immense fou-rire. C'est comment l'expression ? Rire comme une baleine ? Ben voilà le Paf-Medor que j'étais riait comme une baleine à minuit dans son lit, à côté d'un Arthur Miller stoïque.
Je crois que c'est ma façon à moi de décompresser et ça me rend... bête. Whaourf !