La Consolante
"Le ventre d'une femme, c'est ce qu'il y a de plus mystérieux au monde, de plus émouvant, de plus beau, de plus sexe même pour parler comme dans vos magazines débiles, radotait-il sous le regard condescendant de Laurence, et... Non... Cache-le. Ne les laisse pas te voler ça... Je ne suis pas en train de jouer les pères la morale ou de te parler de décence, Mathilde... Je te parle d'amour. Des tas de types vont essayer de deviner la taille de ton cul ou la forme de tes seins et ce sera de bonne guerre, mais ton ventre garde-le pour celui que tu aimeras, tu... Tu me comprends ?"
La Consolante, Anna Gavalda, Editions Le Dilettante, p. 91
Il semblerait qu'il soit consensuel de trouver le dernier Gavalda trop long, radotant, décevant... Bon ok il y a quelques longueurs et la fin du roman, à mon sens, semble ne pas avoir été assez travaillé (à moins que -effet de style ? - la forme épouse le fond et cherche à mettre en lumière l'état décousu dans lequel se trouve son protagoniste, Charles ?)... mais peu importe, peu m'importe ! Je me suis laissée emporter par ses personnages déglingués dont elle a le secret, perdus, attachants, touchants... par ces vies si extraordinaires, amochées par la vie, que j'en ai presque sorti mon petit carnet à secrets pour y noter quelques recettes de bonheur... Et j'y aurais écrit : Chérir, Savoir rester fidèle à ceux que l'on aime, Observer, Apprendre et Aimer, oui par dessus tout, Aimer.
PS : Nouvelle bague gnan-gnan achetée ce we à la boutique FLEUX, 39 rue Sainte Croix de la Bretonnerie à Paris... je n'y résiste pas.