Inventer la vie d'après
Je me suis surprise ce we à souligner à Arthur Miller TOUT ce que nous avions réussi à faire en un seul we. Ce qui l'a bien fait rire vu que nous n'avons pratiquement rien fait à part un brunch entre amis et une promenade place des Vosges
assortie d'un lait chaud en terrasse.
Mais c'est que moi depuis 4 semaines je vis au ralenti. Contrairement à lui qui a repris le travail, et donc ses anciennes habitudes, je n'ai pas repris "ma vie d'avant" :
pas de pot entre amies, pas d'atelier d'écriture, pas de shopping, pas de massage/papouillis esthétiques divers et variés, pas de dej avec ma meilleure amie, pas de "allez hop je sors me ballader/faire des courses/râler à la Sécu".
Je me contente de jouer à la poupée toute la journée.
Du coup, la moindre reprise d'activité qui me rappelle ma vie d'avant devient un événement. C'est un peu comme quand la lumière revient après une panne d'électricité. La vie se teinte d'une saveur nouvelle.
Mais pas de quiproquo. Pour rien au monde je n'échangerais ma vie de maintenant avec ma vie d'avant. C'est juste que j'aimerais réussir à combiner les deux. Pour n'être pas qu'une maman.
Mais une femme aussi. Une amie. Une copine. Une épouse.
source photo: Inside a black apple