Chat cherche chat
On croit qu'on va pouvoir souffler et puis non.
Les fêtes de fin d'année, l'anniversaire d'Elisa fêté dignement 4 fois, la fatigue du froid, le stress de la vie professionnelle et, le truc pas prévu, une souris. Chez moi.
Déjà il y a 2 mois, une s'était pointée, heureusement renvoyée au ciel le soir même car j'avais prévenu Arthur Miller : "c'est elle ou moi".
Puis entre Noël et le jour de l'an, un matin cauchemardesque. Jeudi 27 décembre, dans notre chambre, 7h34, scène dans le lit :
Arthur Miller : C'es toi qui grattes ?
Moi : Ben non je dors.
...
Bond dans le lit.
Arthur Miller : P*tain, y a une souris dans notre chambre.
J'ai bondi, ai pris mes cliques et mes claques et suis montée me calfeutrer au 1er.
Puis, ben, il a bien fallu redescendre et continuer à vivre malgré nos pièges restés vains. "Partie" qu'il me disait.
Et puis dimanche soir, attablés devant notre pizza dominicale, on s'octroyait un break, DVD loué. Une ombre. Ma tête se penche. Ma raison me rassure. Puis mon intuition prend le dessus, je repenche ma tête vers la cheminée. Et là, je LA vois. Courir forcément se cacher, ele a du préssentir le bond que j'allais faire, la force du cri d'effroi qui, bien que rentré, n'en fut pas moins fort.
Il y a deux façons de prendre les choses.
La première : "Super, les enfants, venez voir, y a Mickey et Minnie qui se reproduisent habitent chez nous !"
La seconde : Regarder les petites annonces pour déménager.
Je vous laisse deviner celle que j'ai choisie.
Je comprends pas ce qui se passe. Huit ans qu'on est tranquilles chez nous et là en l'espace de deux mois 3 invasions. Scenario dignes de mes pires films d'horreur. Avant, je pensais que si ça m'arrivait j'irais vivre ailleurs. Mais bon ça c'était avant (d'être grande, d'avoir des enfants, des responsabilités) parce qu'aujourd'hui je suis bien obligée de me rendre à la raison : faut que je cohabite avec des une souris. Et c'est juste insupportable.