Back, donc.
Combien de temps depuis la dernière fois où je me suis sentie un tantinet maîtresse de ma vie ?
L'éternité. Celle du gouffre. Celle d'une trop longue période à tenter de reprendre pied dans une vie mouvementée qui devait couler de source (celle du bonheur) mais qui nous renvoie sur le rivage par des courants contraires que l'on n'arrive pas à vaincre.
Bref.
Je suis rentrée de vacances. Sur le coup, j'ai pas senti le bien que ça me faisait.
Mais au retour. Depuis le retour. Je me sens bien.
Je crois que depuis de trop nombreux mois je patinais sur le vide de mes batteries, et pire encore, le vide de mes réserves. Là, mes réserves ont fait le plein. Alors les à-coups de la vie, ses petites contrariétés sont amorties par cette bouée et je navigue mieux.
Dans un petit mois, ma Petite va fêter ses deux ans. Dans un petit mois, Arthur Miller et moi-même allons célébrer nos 8 ans de mariage (le même jour, mais pour que chacun profite pleinement de "son" événement, nous avons étalé les "festivités"). Et cet automne, les 10 ans de notre premier baiser.
Je crois que je suis là où je voulais être. Avec quelques loupés cependant, des amis qui n'en sont plus, de la famille qui n'en est pas vraiment une. Mais aussi des amis toujours là.
Voilà, je suis là où je voulais être. En toute conscience. Il ne tient qu'à moi de peaufiner les améliorations prévues.
PS : c'est moi ou Cannes a été formidablement ennuyeux cette année ?
PS2 : le solei, la mer, le bleu de la piscine, les palmiers, l'empreinte du pied mouillé qui s'efface en 1 seconde, même le gras de la crème solaire, c'est... c'est... une évidence vitale finalement.